Naturalibus
A Propos
Artiste: Naturalibus
Label: Zylo/La Voisine
Date de sortie: 2007
Crédits: Paroles et musiques : Guillaume. Farley sauf PAS ASSEZ COMPLIQUÉ, paroles : Guillaume Farley musique : Guillaume Farley – Hélène Mittet.
Produit par Vincent Deforges, Benjamin Farley, Antoine Furet, Ludwig Gorhan & Daniel Harroch pour ZYLO / LA VOISINE.
Enregistré et réalisé par Benjamin Farley et Antoine Furet à LA VOISINE (Paris XXe) entre janvier 2003 et janvier 2005.
Mixé par Frédéric Carayol, Antoine Furet et Benjamin Farley à MERCREDI 9 (Paris XXe).
Masterisé par Nick Webb à Abbey Road (Londres).
Photos : Sabine Leroux / Maquillage & coiffure : Faustine-Léa Violleau Conception graphique : Seb Merlet, Gros & détails.
Merci à nos parents, nos frères et sœurs, nos cousins et cousines, nos amis, les musiciens qui ont joué sur les morceaux, les musiciens avec qui nous avons travaillé, appris, compris et construit. Antoine Furet, Benjamin Farley, Jérome Lavaud, Elodie Mittet, Jérémie Farley, Julie Ferrier, François Bronic, Juan Rozoff, L’illustre Lisanne.
Vincent Deforges, Ludwig Gorhan, Daniel Harroch, Cynthia Bonnet, Christophe Spagnuolo et Laurent Dumont, Nico de Musikadonf, Sabine Leroux, Faustine-Léa Violleau, Fred Carayol, Popol, Pierre M, Pascal Gentil, Sylvain Page, Nicolas Ferrier, Sébastien Merlet, Rom.y Chelminski, Meivelyan Jacquot, Antoine Hurault, Gabriel Levasseur, Kader Hadi, Julien Agazar, Mathias Bernheim, Yann Negrit, Steve Shehan, Yannick Soccal, 160, Michel Arbatz, Roch Navet, Kova Rea, Famille Abou, Remy Chauclagne, Toute l’équipe de la Dernière Minute, Laurent Hestin, Kevin Reveyrand, Pascal Taffara, Fabien Leboucher, Olivier Guillot. Marc et Sandrine, Marc Lumbroso, Renaud Marx, Meyer, Véronique Genest, Jean-Michel Boris, Matthieu Galiou, Magalie Dieux, Jérome Caron, Martin Lemery, Aurélia et Julien Vacheret, Julie Reins, Laurent Favrot, Aurélia, Benoît Trégouet. Catherine Ricci, Anita, Emmanuelle, Michèle, Anne. Bruce et Aurélie Camus, Paul Boutin, Benjamin et Ingrid, Stéphane Tangor Graciani du Caveau des Oubliettes, Yann du Montebello, Idir et Rachid du Mondégo, Swannie du China Club, toute l’équipe des Blancs-Manteaux.
Spéciale dédicace à Carlotta, Pierre, Robin, Ludo, Francky, Eric et Dominique.
Chaque chanson, chaque texte, chaque note, chaque mot, chaque respiration de cet album est dédié à Marie Catherine Farley.
Les Paroles
Qu'est-ce que tu racontes ?
Ah ma belle, comme il t’a marquée
Tu parles déjà des
hommes au passé
Alors que tu n'en connais rien
Alors que tu n'en connais qu’un.
Ah ma belle, comme tu parles mal de toi
Le gars devait être hyper maladroit
Pour ne pas t’avoir donné confiance
Pour ne pas imprimer sa chance
Ah ma douce, quand je te regarde
Je pense qu’il faut être un animal
Pour rater un truc comme ça
Pour passer à côté de toi
Ah princesse comme ça doit être bon
De te libérer enfin de ce con
Et dis-moi comment aujourd'hui
Tu vas croquer dans la vie
MAIS QU’EST-CE QUE TU RACONTES ?
TU PARLES DE L’HOMME QUE J’AIME
TU N’IMAGINES PAS UNE SECONDE
QUE ÇA ME FAIT DE LA PEINE
Ah ma belle, sans vouloir t’offenser
Je voudrais te prouver le respect que j’ai
Et a quel point tu comptes pour moi
Ce gars-là n’te méritait pas
Ah ma belle, que vas-tu faire maintenant
Tu pourrais peut-être te prendre un amant
Et pour t’éviter de chercher
Je me dévouerais volontiers
MAIS QU’EST-CE QUE TU RACONTES ?
J’AI PERDU L’HOMME QUE J’AIME
ET TOI TU N’CROIS PAS UNE SECONDE
QUE ÇA M’FAIT DE LA PEINE
Ah tu sais mon grand, je n’ai que faire
De tes petits câlins intérimaires
Si je me dévoile aujourd’hui
C’est parce que tu es mon ami
Ah tu sais, toute ta gentillesse
Ne va pas de pair avec les caresses
Et que les hommes les meilleurs
Ne me bouleversent pas le cœur
MAIS QU’EST-CE QUE TU RACONTES ?
IL Y A TELLEMENT D'HOMMES QUI T’AIMENT
QUE SI J’ÉTAIS LUI J’AURAIS HONTE
DE T'AVOIR FAIT DE LA PEINE
Faire des merveilles
Oh, ça oui, elle s’est épanouie
Dans ses activités
Elle embellit un peu plus chaque année
Malgré son train de vie
Nos efforts ne concernent plus le corps
Ça m’est insupportable
Nos rapports, plus que raisonnables,
Me poussent vers dehors
LORSQU’ON SE COUCHE
MÊME PAS ELLE ME TOUCHE
ELLE DIT: “J’AI BESOIN DE SOMMEIL
CAR DEMAIN, AU RÉVEIL
JE SAUTE DANS LA DOUCHE
PAS LE TEMPS D’FAIRE DES MERVEILLES”
Avant j’avais peur
De l'envie de voir ailleurs
Alors je faisais des efforts
Mais chacun son moteur
Pour lui c’est mon corps
Pour moi c’est son cœur
Pourquoi il ne dit
Jamais qu’il m’aime aussi?
Des fois il répond : “moi non plus”
Mais ce n’est pas gratuit
Ce n’est pas inclus
De faire des folies au lit
LORSQU’ON SE COUCHE
JE FAIS LA FAROUCHE
J’LUI DIS : “J’AI BESOIN DE SOMMEIL
CAR DEMAIN, AU RÉVEIL
JE SAUTE DANS LA DOUCHE
PAS LE TEMPS D’FAIRE DES MERVEILLES”
LORSQU’ON SE COUCHE
TOUT DE SUITE IL DEVIENT LOUCHE
J’LUI DIS : “J’AI BESOIN DE SOMMEIL
CAR DEMAIN, AU RÉVEIL
JE SAUTE DANS LA DOUCHE
PAS LE TEMPS D’FAIRE DES MERVEILLES"
C’est la faute du temps
La faute aux emplois du temps
Mais ça me fait manquer d’humour
Avoir des enfants
Leur donner tout l’amour
Et se soucier de l’argent
Je lui dis qu’je comprends
J’veux pas qu’elle fasse semblant
Tout ça est si légitime
Mais nous, avant
On formait la Dream Team
Avant que je prenne des vents
LORSQU’ON SE COUCHE
MÊME PAS ELLE ME TOUCHE
ELLE DIT: “J’AI BESOIN DE SOMMEIL
CAR DEMAIN AU RÉVEIL,
JE SAUTE DANS LA DOUCHE
PAS LE TEMPS D’FAIRE DES MERVEILLES...”
Nous ne serons plus deux
Bientôt nous ne serons plus deux
Et je ne demandais pas mieux
Que de t’offrir du nouveau
À force de jouer le jeu
Tout devient beaucoup plus sérieux
Nous sommes dans les draps les plus beaux
Inquiet? parfait
Tu sais tu ne m’étonnes qu’à moitié
Mais si tu pouvais
Au moins faire semblant d’ètre un peu enjoué
ÊTRE PRÊT ÇA N’EXISTE PAS
EN TOUS CAS PAS POUR CES CHOSES-LÀ
ON IMPROVISE SUR LE TAS
ÊTRE PRÊT ÇA N’EXISTE PAS
EN TOUS CAS PAS POUR CES CHOSES-LÀ
ET POUR LE RESTE ON AVISERA
Bientôt nous ne serons plus deux
Ils viendront jusque dans notre pieu
Envahir les restes de nous
Dans la cuisine, c’est terminé
Sur la machine, faut pas rêver
C’est du passé, un point c'est tout
Attends, vingt ans
On aura plus de temps pour nous deux
En attendant
Est-ce qu’être père te rendrait heureux?
ÊTRE PRÊT ÇA N’EXISTE PAS...
Bientôt nous ne serons plus deux
Nous n’serons plus les yeux dans les yeux
Juste tournés vers "il" ou "elle"
"Il est beau! elle est belle!"
ÊTRE PRÊT ÇA N’EXISTE PAS...
Le premier rendez-vous
Je me mets à chanter,
Comme pour me consoler
D’être là, toute seule
À ce premier rendez-vous
Plantée dans ce café
À la table indiquée
Le temps passe lentement
J’aimerais savoir quel rôle je joue
UN PEU DE MAQUILLAGE,
POUR CACHER SON ÂGE.
TRÈS BIEN HABILLÉE
REGARDER PATIENTER
CELLE POUR QUI JE N'OSE BOUGER
SA DOUCE VOIX RÉSONNE,
J'AIMERAIS QU’ELLE SE DONNE
MAIS POURQUOI SUIS-JE CACHÉ?
QUE POURRAIT-ELLE PENSER
SI JAMAIS ELLE ME VOYAIT?
Chanter ne suffit pas,
Pour me calmer de ça,
Mais qu’est-ce que j’attends?
Pour partir sur le champs
J’ai l’impression qu’il est là
Qu’il est tout près de moi
Et qu’il m’entend
Mais pourquoi ce petit jeu et combien de temps?
UN PEU DE MAQUILLAGE...
Je me lève lentement
Pour lui laisser du temps
Je paye l’addition
En maudissant son nom
J’ai la gorge serrée,
J'ai envie de pleurer,
J’accélère le pas
Qui me ramène chez moi
UN PEU DE MAQUILLAGE...
Jamais aucun effet
Personne ne faisait le pas
Pour que les langues se délient
Il ne racontait pas sa vie
J’avoue qu’ça ne me déplaisait pas
Nous qui interprétons les faits
Toujours un peu à nos envies
J’étais très attirée par lui
Alors j’exigeais du concret
Du concret
COMME SI ÇA N’LUI FAISAIT
JAMAIS AUCUN EFFET
CAR RIEN NE DÉPASSAIT
AVAIT-IL LES ÉPAULES
DE GARDER LE CONTRÔLE?
ET MOI JE SUCCOMBAIS ET MOI JE SURKIFFAIS!
Elle arrivait très bien
À faire celle qui s’en foutait
D’ailleurs je me demandais
S’il pouvait y avoir moyen
Elle gérait bien ses distances
Pour que je reste à ma place
Elle avait l’air d’être de glace
Avec une certaine élégance
Elégante
COMME SI ÇA NE LUI FAISAIT
JAMAIS AUCUN EFFET
CAR RIEN NE DÉPASSAIT
AVAIT-ELLE LES ÉPAULES
DE GARDER LE CONTRÔLE?
ET MOI JE SUCCOMBAIS ET MOI JE SURKIFFAIS!
Rien pour nous mettre à l’aise
et pour peu qu’on se plaise
On reste prisonnier
Prisonnier à kiffer
Et si on essayait de cesser d’essayer
Et si on essayait de cesser d’essayer
Et si on essayait de cesser d’essayer
COMME SI ÇA NE LUI FAISAIT
Des silences
Allongés
L’un à côté de l’autre
Imaginez
Une immense côte
Où aucun de nous ne dit mot
Devant le courage qu’ii nous faut
Une communion, si désagréable
Les yeux au plafond.
Mon sans geste aimable
Peur de l'autonomie
Règne la monotonie
Nos envies
Ne nous traversent pas
Rien n’atténue cet état
Et nos vies
Nous éloignent tellement
Fatalité des amants
DES SILENCES
PAS DE DÉCISION
CHACUN PENSE
DES SILENCES
PAS DE DÉCISION
CHACUN PENSE AU SORT DE NOTRE UNION
Depuis longtemps
Le temps s’est arrêté
Et chaque instant
Est une éternité
Aucun de nous ne dit mot
Peut-être ne sommes nous pas synchros
Oh non plus question d’harmonie
Nous cherchons
Tous deux nos théories
Dans un air suspendu
Le ciel va nous tomber dessus
Demain matin
Nous reprendrons nos vies
Peut-être que tout sera fini
On ne sait rien
De ce qui nous attend
Fatalité des amants
DES SILENCES...
Depuis longtemps
Le temps s’est arrêté
Et chaque instant
Est une éternité
Aucun de nous ne dit mot
Aucun de nous ne dit mot...
Si tu crois qu'ça m'amuse
Bon, si t'as un truc à dire, vas-y dis le maintenant
Parcs que si toi t’as des projets moi j'en ai tout autant
J’aimerais qu’ça bouge un peu plus qu’en ce moment
Dans ma vie, dans mon lit dans mes habits…
Hop hop hop, tu te détends moi j’suis pas celle que tu crois
Tu gardes tes mains dans tes dents et surtout tu m’approches pas
Parce que j'suis pas insensible à tes couplets au grand cœur
Mais l’ambianceur, chanteur j’en ai horreur!
SI TU CROIS QU’ÇA M’AMUSE QUE TU SOIS MA MUSE
ENFERMÉ DANS L’SUJET ÇA M’USE ET J’ME DÉPLAIS
SI TU CROIS QU’ÇA M’AMUSE QUE TU SOIS MA MUSE
ENFERMÉ DANS L’DISCOURS J’ESSAIE D’PRENDRE DES DÉTOURS
Ah ! tes détours c’est ça, hum très bien je vois
Tu sais gars, va falloir être clair dans tes choix
Les galériens j’Ies connais bien ceux qui s’font la malle au matin
Les p’tîts malins qui donnent rien à part un pauv’coup du lapin
Moi j’en peux plus, j’ai trop reçu, j’uis trop déçue
Et l’inconnu, j’l’ai attendu
Mais j’voudrais qu’il m’mérite et non pas qu’il m'irrite
Il faut qu’mon palpitant palpite alors évite et tout d'suite
SI TU CROIS QU’ÇA M'AMUSE…
Bon, j’aimerais savoir déjà qui t’a mise dans c’t’état-là
Y’a quelqu’un qui t’a piétinée du coup t’as quelque chose de cassé, mais n’exige pas
Ce qu’on ne t’offre pas déjà surtout que là on se connaît pas tu m’prends déjà pour un malfrat
Voudrais-tu me faire fuir, avant le moindre plaisir
J’veux surtout pas m’justifier, tu sais j’ai rien à t’prouver
En plus t’es là à m’rectifier, à m'corriger parce que tu flippes de t’faire planter
Alors j’ai un conseil à t’donner: laisse-toi aller.., et laisse-toi faire...
Quoique ta vision du gazier, elle a le mérite d’être clair
Mais si tu persévères et que tu perçois mes vers
Ne te trompe pas de guerre dans ta quête pour Cythère
SI TU CROIS QU’ÇA M'AMUSE...
Proximité
Ah si tu savais pourquoi
Je suis là si souvent
Je crois que tu te détendrais au sujet de mes bons sentiments
Je suis à l’affut des gestes
Et des mots que tu m’adresses
Chaque parole est pour moi un signe d’une éventuelle tendresse
JE VOULAIS TENTER LA PROXIMITÉ
JE VOULAIS TANT TENTER L’AMBIGU
JE VOULAIS TENTER L’INTIMITÉ
JE VOULAIS TENTER LE MALENTENDU
Entre toi et moi,
C’est copain copine
Tu m’appelles bien “frangin” mais jamais je ne t’appelle "frangine”
Dis-moi est-ce qu’un homme amoureux
Est quelqu’un de bonne compagnie ?
Est-ce qu’un homme qui n’est pas heureux peut être un excellent ami ?
JE VOULAIS TANT…
C’est dur de dire la vérité surtout là face à toi
Tu comprendras que l’amitié que tu me portes je n’en veux pas
Nous voilà bien obligés d’en rester là
Moi et mon amour mal géré et toi qui ne comprend pas pourquoi
JE VOULAIS TANT...
Les révoltés du canapé
Chérie, quand je suis devant ma télé
Que j’mate les politiques, tous bien embourgeoisés
Qui n’savent pas le prix d’une baguette de pain
Si on savait la vie qu’ils mènent on hallucinerait bien
Chéri, déjà c’est pas ta télé
Et puis tu fais ta petite révolte au fond du canapé
Je t’en supplie, un peu d’crédibilité
Tu ouvres bien ta gueule mais tu ne vas pas voter
Voter pour qui ? est-ce qu’il y en a un qui nous ressemble
Rien qu’un seul proche de nous qui saurait nous comprendre
Je m’demande même si je ferais pas mieux de m’y mettre
Si j’étais dans la politique ce serait non-stop la fête
IL FAUDRAIT QUE TU T’VOIES
AFFALÉ SUR LE SOFA
Y’A UN NON-SENS QUELQUE PART
IL FAUDRAIT QUE TU T’VOIES
TENIR CE DISCOURS-LÀ
Y’A UN NON-SENS QUELQUE PART
Chérie, est-ce que tu sais pourquoi
La musique d’aujourd’hui est faite avec celte d’autrefois
Les compositeurs ont arrêté d’bosser
Comment veux-tu qu’on n’regrette pas la zik du temps passé
Mon petit, les compos c’est pas ça qui manque
Ce sont plutôt les producteurs qui travaillent comme des branques
Une reprise, voilà ce qui est facile à dealer
Un bon gros tube qui tâche que tout l’monde reconnaît
Oh mais baby, viens on va s’Iancer tous les deux
Étaler notre amour, montrer qu’on est heureux
Ensemble, oui on changera toute cette merde
Ah bon, tu... bon ben j’vais changer de chaîne
IL FAUDRAIT QUE TU T’VOIES...
Les révoltés du canapé
Che Guevara du sofa
Luther King du living
Ad lib...
Pas assez compliqué
J'apprécie de vivre seule
Le temps d’avant guette souvent mon avenir
Et je vis sur le seuil
À me demander, fatiguée
Ai-je bien fait de partir ?
Je ne viens pas t’annoncer mon retour
Je ne viens pas te clamer mon amour
J’avais besoin de savoir et de voir
Quelles traces j’ai laissées dans ton histoire
NON, ÇA N'AURAIT PAS ÉTÉ ASSEZ
NON PAS ASSEZ COMPLIQUÉ
IL FAUT PARTIR, REVENIR, DOUTER
SINON, C’EST PAS JOUÉ
Arme-toi de ta patience
Cours chercher de l’indulgence
Et prends des décisions
Ne reviens pas sans raison
Vivre seul ne m'amuse pas
Moi j’étais lancé avec toi
Après des mois de boxon
Te revoilà dans mon champs de vision
Parce que pour moi rien n’a bougé
J’ai déjà largement constaté
Que mes mains sur une autre
Ne valaient pas l’union des nôtres
Mes défauts ne se sont pas envolés
Je dirais qu’ils ont décuplé
Par haine et par révolte
Je te voyais froide, désinvolte
NON, ÇA N’AURAIT PAS ÉTÉ ASSEZ...
Je ne serais jamais bien loin
Savoir ce que tu deviens
Et si nous cherchons toujours
Je reviendrai faire un tour sur ton chemin
Tu m’as soutenu dans mes pires moments
Sans travail, sans argent
Ah, comme je n’étais pas drôle
Tu tenais tout sur tes épaules
À peine je voyais le jour
Que je sentais ton parcours
Frustré d’avoir donné
Partir dans le sens opposé
Je ne regrette rien tu sais
Si c’était à refaire, je l’referai s
Mais au bout d’un moment
Je m’suis dit “et moi là-dedans?”
Devant nos familles nos amis
Combien de fois je change d’avis
Quand nous parions de nous
Parfois je ne sais plus rien du tout
NON, ÇA N’AURAIT PAS ÉTÉ ASSEZ
Un tango ?
Oh mon amour, ma dulcinée
Et tant pis si c’est démodé
Laisse-moi t’inviter tout de go
À danser un bon vieux tango
Ce n’est ni l’endroit ni le moment
De jouer les vieux danseurs d’antan
Surtout que tu danses comme un pied
Et ça risque de m’amuser
Le tango c’est une attitude
Je sais je n’en ai pas l’habitude
Mais si je te serre bien contre moi
Je n’pourrai pas faire de faux pas
Mon amour, je t’ai dans la peau
Bien plus que tu n’as ce tango
Mais ton cerveau est si ravagé
Que je n’sais plus sur quel pied danser
NOTRE VIE EST UN TANGO INTERMINABLE
ET CE DUO SUFFIT À NOUS RENDRE PITOYABLES
NOUS CHERCHONS À ÉVACUER
L’ORGUEIL QU’ON N’A PAS ENTERRÉ
ET C’EST POURQUOI NOUS DANSONS
NOUS DANSONS PLUS QUE DE RAISON
Le salon n’est pas équipé
Pour deux jeunes danseurs motivés
Regarde comme je suis facile
De l’élégance, j’impose un style
Je suis juste en train d’espérer
Que personne ne puisse nous regarder
Si quelqu'un nous voyait comme ça
Je crois que je n’te I'pardonnerais pas
N’avons-nous rien de mieux à faire
Que de nous piétiner comme ça ?
Ma belle, je ne lâcherai pas l’affaire
Tant que ce tango m’envoûtera
J’aime tant t'avoir joue contre joue
Allez ma grande soyons fous
NOTRE VIE EST UN TANGO INTERMINABLE
ET CE DUO SUFFIT À NOUS RENDRE FORMIDABLES
NOUS CHERCHONS À ÉVACUER
L’ORGUEIL QU’ON N’A PAS ENTERRÉ
ET C’EST POURQUOI NOUS DANSONS
NOUS DANSONS PLUS QUE DE RAISON
Ô mon amour halluciné
Et tant pis si t’es fatigué
Laisse-moi t’inviter tout de go
À danser un bon vieux pogo...
Toutes fanées
Lorsque plus rien ne nous touche
On regarde derrière soi
Pour que le passé se couche
Y trouver on ne sait quoi
As-tu cherché à savoir ?
As-tu été utile ?
Ou n’être qu’un faire-valoir
Pas de traces indélébiles
TOUTES FANÉES
LES HISTOIRES PASSÉES DÉPASSÉES...
Enième amour recyclé
Passé aux rayons ex
Impossible d’en réchapper
Ou alors histoire de sexe
C’était tout l’un ou tout l’autre
Et nous avons tranché
Plus confident plus apôtre
L’un pour l’autre étranger
TOUTES FANÉES
LES HISTOIRES PASSÉES DÉPASSÉES...